A l’occasion d’une exposition à la Galerie Fert, 2017, (40 toiles)
« C’est à l’avènement d’une autre histoire, écrite en légères touches plus vives, plus affirmées, que Josseline Erner nous invite à assister avec la nouvelle exposition de ses dernières œuvres. La passion pour le paysage est toujours présente. Si le paysage ne célèbre ni la nature, ni la ville, il persiste à décrire cet entre-deux. Entre banlieue et campagne ; entre maison et ville ou lac ; entre intérieur et extérieur. La fenêtre opère comme médiateur, protégeant et exposant tout à la fois. L’entre-deux c’est aussi celui entre le peintre et le regardeur, tous deux placés devant le même espace capturé qui s’ouvre plus ou moins timidement. L’entre deux c’est celui de l’artiste, partagée, comme nous le sommes, entre l’intériorité et extériorité. Cet entre-deux explique la force et l’intérêt de ces bords de fenêtre, de ces coins de balcons ou de terrasses, parce que c’est de là que se voit, se saisit et s’imagine le monde.